Le Tempérament représente la façon particulière que nous avons de fonctionner, avec notamment un organe que nous sollicitons plus que les autres.
Le précurseur de cette étude est HIPPOCRATE, le père de la médecine, et sa célèbre théorie humorale qui dit que chaque organe de par son fonctionnement, sécrète une humeur, mot à double sens signifiant à la fois un liquide physiologique et sa circulation (comme la lymphe, le sang, la bile ou le fluide nerveux) et un comportement qui lui correspond (lymphatique, sanguin, bilieux, nerveux).
L’analyse des tempéraments : la morphologie, la psychologie, la biologie
De par notre héritage culturel gréco-latin, ces notions vieilles de 2400 ans sont évidentes pour nous et restent encore bien ancrées dans quelques expressions comme « le flegme britannique », « le sang empourpre son visage », « se faire de la bile », « c’est un paquet de nerfs, etc.
Si on ajoute qu’au final, cet organe très sollicité se traduira sur la forme du corps, le diagnostic du tempérament reposera donc sur trois catégories de signes : des signes morphologiques pour la forme, des signes psychologiques pour le comportement et des signes biologiques pour le fonctionnement.
L’étude des tempéraments est simple, ludique, parlante et inestimable au niveau thérapeutique.
Quelle que soit la spécialité que vous pratiquez, la connaissance de ces tempéraments vous permettra de choisir :
- L’hygiène de vie adaptée au patient
- La diététique adaptée au patient
- Les drainages (d’organe) adaptés par la phytothérapie.
- Les organes ou systèmes homéostasiques qu’il faut soutenir en priorité, par la nutrithérapie.
Notre séminaire thématique sur les tempéraments du mois de novembre sera entièrement consacré à cette étude tant sur le plan théorique que pratique.
Venez vous mettre ou remettre à niveau !
Dr Pierre Tondelier