La médecine moderne reconnait ce principe à travers l’homéostasie des grandes fonctions biologiques qui structurent l’organisation de tous les tissus et permettent la régénération de ceux-ci lorsqu’ils sont lésés.
S’initier à vivre harmonieusement, c’est permettre de maintenir le savoir-faire naturel de l’autoguérison, sans avoir besoin d’y porter toute l’attention.
La force vitale : le pilier des médecines holistiques
Connue de toutes les civilisations, la force vitale (ou la Dynamis d’Hahnemann, la force constructrice et ordonnatrice, le Vitalisme des Hygiénistes, le Prâna en Inde, le Qi en Chine, le Ruh en médecine Hébraïque, le Mana des Polynésiens, le Chu’el des Mayas ou encore le Pneuma en médecine grecque… ) en lien avec les lois de la nature, dont elle est issue, est le pilier fondamental de l’approche holistique de la santé.
Cette Force vitale tient son origine dans « l’élémentalité » (les forces des quatre éléments de la nature) qui est permissive à la matérialité. Elle est une force motrice qui anime et dirige tous les rouages de la vie organique.
S’initier à vivre harmonieusement, c’est permettre de maintenir le savoir-faire naturel de l’autoguérison
Parlant de cette énergie, Hippocrate disait déjà d’elle : "La force vitale est la plus puissante force de cohésion et d'action de tout ce qui existe. Cependant, elle est invisible à l'œil : seul le raisonnement peut la concevoir."
Dans le même registre, je citerais aussi Paul Carton : "La constitution de l'homme est à la fois triple et une. L'organisme n'est pas fait que de chair matérielle. Un potentiel de vitalité anime l'économie. Il sert d'instrument à l'esprit pour agir sur le corps physique. Le groupement de ces trois forces, spirituelle, vitale et matérielle, en une unité de conscience constitue l’individu".
La force vitale est donc la trame énergétique du corps physique pour le maintien de sa cohésion et de sa régénération, et elle est l’outil pour l’activité de l’Esprit, ou le moi proprement dit de l’être humain.
« C’est la nature (ou force vitale) qui guérit la maladie ; la médecine est l’art d’imiter les procédés curatifs de la nature » disait Hippocrate.
"La force vitale est la plus puissante force de cohésion et d'action de tout ce qui existe. Cependant, elle est invisible à l'œil : seul le raisonnement peut la concevoir."
Hippocrate.
La maladie, c’est la rupture de l’équilibre, et là, plusieurs évolutions peuvent survenir :
- Soit la capacité réactionnelle du malade lui permet de garder ou de revenir à son état de santé initial, sans aucune intervention extérieure. Il suffit de maintenir le précepte : sain de corps et d’Esprit.
- Soit la capacité réactionnelle est dépassée et la force vitale ne permet plus de revenir à l’état initial de guérison. A ce stade, le rôle du thérapeute devra être pertinent dans sa démarche diagnostique et thérapeutique ; comprendre et donner les moyens de la guérison, en évitant de nuire et de contrer.
C’est ici que toutes les médecines énergétiques auront toute leur importance, donnant un coup de pouce à l’énergie vitale pour recourir à un nouvel équilibre de la santé du corps.
Parfois, il faudra compléter par un travail direct sur le corps physique, telle la nutrition, la micronutrition, le drainage par la phytothérapie, etc… Il faudra aussi inciter le patient à travailler sur son Moi intérieur (lutter contre ses pensées négatives, donner du sens à son chemin de vie et développer les vertus). Un tel complément permettra à nouveau à la force vitale de favoriser l’autoguérison.
« Le seul vrai médecin est le malade lui-même car c’est lui et lui seul qui a les clés de la guérison »
Harmonieusement vôtre
Dr P. Depoers